Paris-Nice 2010

Pour sa 68e édition, qui se tiendra du 7 au 14 mars prochain, Paris-Nice fait le choix de passer par l'ouest du Massif Central selon le parcours qui a été dévoilé jeudi. Pour le reste, le tracé se veut classique et susceptible de ménager le suspense presque jusqu'au bout.

Paris-Nice reste Paris-Nice. Le parcours, de cette édition 2010, dévoilé jeudi à Versailles devant la presse, se situe bien dans la tradition de la Course au Soleil, avec son savant dosage traditionnel de difficultés. Ni trop, ni trop peu. Juste ce qu'il faut pour opérer une sélection, mais pas pour tuer la course. Celle-ci devrait donc à nouveau se jouer "à coup de secondes", selon la formule de Christian Prudhomme, directeur du Tour de France qui organise l'épreuve.

Après un prologue inaugural (le seul chrono de la semaine, comme l'année dernière) pour les rouleurs situé dans les Yvelines, du côté de Monfort-l'Amaury, les sprinters auront une première occasion de briller le lendemain, avec l'arrivée en Sologne, à Contres. Puis ce sera autour des baroudeurs, des attaquants, et des puncheurs de se mettre en évidence dans le centre de la France. Les deuxième et troisième étapes arriveront en effet à Limoges et Aurillac, sur un terrain escarpé et potentiellement piégeux. La course promet de s'animer sur un tel parcours.

Contador , F.Schleck et les autres

Les choses vraiment sérieuses pour le classement général devraient néanmoins débuter à partir du mercredi et l'arrivée sur els hauteurs de Mende. Une étape particulièrement attendue puisqu'elle constituera une répétition avant le Tour de France, qui empruntera également la montée finale, connue sous le nom de montée "Laurent Jalabert", en référence à la victoire du Mazamétain en Lozère un certain 14 juillet 1995 resté fameux depuis. L'ascension est brève (à peine plus de trois kilomètres), mais elle est suffisamment sèche (passages à plus de 10%) pour provoquer une belle bagarre entre les favoris.

Les trois dernières journées, dans l'arrière-pays ou le littoral méditerranéen, alternent les difficultés. L'étape-clé promettant d'avoir lieu le samedi sur 220 kilomètres avec l'ascension du col de Vence puis la longue descente et la courte remontée vers Tourrettes-sur-Loup. En 2009, c'est ce jour là que la course avait basculé, Alberto Contador connaissant une grosse défaillance, ce qui avait ouvert la voie à une prise de pouvoir, définitive, de son compatriote, Luis Leon Sanchez. Enfin, le dimanche, le tracé propose en guise de bouquet final un programme bien connu avec l'arrivée à Nice via le col de Porte, la Turbie et le col d'Eze.

Si le parcours est donc désormais connu, le plateau reste à déterminer. Mais, d'ores et déjà, il est acquis qu'en plus d'Alberto Contador, vainqueur en 2007, le Belge Philippe Gilbert, le champion olympique espagnol Samuel Sanchez, le Luxembourgeois Frank Schleck (2e en 2009), ou les sprinters allemands Andre Greipel et Heinrich Haussler seront de la partie. A défaut du vainqueur sortant, l'Espagnol Luis Leon Sanchez, les Français en vue sont également annoncés, de Sylvain Chavanel (vainqueur d'étape l'an passé et 3e du classement final) à Sandy Casar en passant par Christophe Le Mével et l'espoir Romain Sicard. Contador fait en tout cas d'ores et déjà office de grand favori pour ce qui constituera le premier grand objectif de sa saison, surtout après son échec de l'an passé (il avait pris la 4e place après une grosse défaillance la veille de l'arrivée). "Avec un contre-la-montre -le premier jour- et une arrivée au sommet, c'est un beau parcours pour lui", a estimé son ancien directeur sportif chez Astana, Alain Gallopin, qui a intégré cette saison le staff de Radio Shack.

A SAVOIR

. Pour la première fois dans l'histoire de Paris-Nice, le départ sera donné depuis les Yvelines, précisément de Monfort-l'Amaury. Le département 78 accueillera à nouveau le coup d'envoi de l'épreuve ces quatre prochaines années (le contrat va de 2010 à 2013), sans doute avec un départ à Houdan en 2011.

. Le prologue ne sera pas un tracé rectiligne pour purs rouleurs puisque sur les 8 kilomètres du parcours, il faudra escalader une côte de 3e catégorie, dans la commune de Monfort.

. Sandy Casar sera le régional de ce début de Paris-Nice. Il est en effet le seul professionnel yvelinois du peloton et sera bien au départ de cette 68e édition.

. Le départ de la première étape sera donné de Saint-Arnoult-en-Yvelines, qui fut pendant 16 années le point de départ de la classique Paris-Tours. Les organisateurs ont d'ailleurs choisi d'innover cette année, puisque pas moins de huit villes étapes sont inédites.

. Une seule arrivée au sommet sur l'ensemble du tracé 2010, à Mende. C'est là qu'Alberto Contador s'était imposé en 2007, lors du dernier passage de la Course au Soleil à cet endroit. L'Espagnol avait ensuite remporté l'épreuve. Peut-être un bon présage pour lui...

. La 4e étape, avec l'arrivée à Aurillac, empruntera partiellement le parcours accidenté et exigeant du Championnat de France 2007, qui avait vu la victoire du Belfortain Christophe Moreau.

. Le col de Vence, qui sera emprunté lors de l'étape reine (l'avant-dernière, le samedi), n'avait plus figuré au menu de Paris-Nice depuis 2002. A la fin des années 90, il était escaladé presque tous les ans, mais se situait alors en début d'étape, et ne constituait donc pas un "juge de paix". Cette fois, il provoquera une sélection toute différente.

LES ETAPES

7 mars: prologue à Montfort-l'Amaury (Yvelines), 8 km
8 mars: 1re étape Saint-Arnoult-en-Yvelines (Yvelines) - Contres (Loir-et-Cher), 201,5 km
9 mars: 2e étape Contres - Limoges, 203,5 km
10 mars: 3e étape Saint-Junien (Haute-Vienne) - Aurillac, 208 km
11 mars: 4e étape Maurs-la-Jolie (Cantal) - Mende, 172 km
12 mars: 5e étape Pernes-les-Fontaines (Vaucluse) - Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), 153,5 km
13 mars: 6e étape Peynier (Bouches-du-Rhône) - Tourrettes-sur-Loup (Alpes-Maritimes), 220 km
14 mars: 7e étape Nice - Nice, 119 km

Jusqu'à Aurillac, les étapes devrait se jouer au sprint. Pour le CLM, Contador est favoris, comme pour l'étape de Mende qui est la montée qui lui convient plus que toutes. Et bien sur le classement général, il a eu une fringale l'an dernier, il va bien faire attention à ne pas en avoir cette année.

Pour la montée de Mende et ce Paris-Nice 2007, c'est ce qui la révélé pour de bon car avant, il grimpait bien mais ne gagnait pas de belles courses comme à Paris-Nice. pour ma part, c'est la première fois que j'ai vu ces vrais talents de grimpeur à Mende.

Les 22 équipes:

Belgique: Omega Pharma, Quick Step
Danemark: Saxo Bank
Espagne: Caisse d'Epargne, Euskaltel
Etats-Unis: Garmin, Columbia, RadioShack
Grande-Bretagne: Sky
France: AG2R, Bbox, Cofidis, FDJ, Saur-Sojasun
Italie: Lampre, Liquigas
Kazakhstan: Astana
Pays-Bas: Rabobank, Skil, Vacansoleil
Russie: Katusha
Suisse: Cervélo

Première ptite claque pour moi, fan de Cadel : il n'y est pas ! Même s'il n'est jamais là pour jouer la victoire, s'il veut vraiment gagner le giro, il aurait pu bien tourner les jambes là-bas.

Alex, moi aussi première fois que j'ai vu contador, c'était à mende.

Evans n'est pas là car BMC n'a pas demandé d'invitation

Moi je remarque plus la non-présence de la Team Milram... Enfin bon, ASO a assuré à la seule équipe allemande une participation à LBL, Paris-Roubaix, le Dauphiné et au Tour de France, donc on est fixé sur leur participation.

Sans mentir moi je comprends un peu la non-présense de la Team Milram, parce que déjà ils ont sauvé leur place en Pro-tour de justesse cette saison et je pense que par rapport a des équipes comme Cervélo, Cofidis il mérite moins leur place sur des courses comme celle là

Je ne suis pas d'accord, Milram est la seule équipe allemande restante dans peloton, normal qu'il reste, imagine s'il n'y avait plus aucune équipe française en Pro-Tour ? La c'est sur ici on crirait au scandale...

Apres sur ces courses là oui je veux bien mais en général je préfère voir Milram que Cofidis sur une grande course.

Mais pourquoi c'est la seule équipe allemande qu'il reste en Pro-Tour qui reste a ton avis? C'est parce qu'aucun repreneur allemand ne veut sponsorisé une équipe de cyclisme après tout ce qu'il c'est passé en allemagne sur le dopage et tout ça.

Après oui on crirait au scandale si il n'y avait plus d'équipes françaises en Pro-Tour, mais au vu des dernières années, excuse moi, mais les équipes françaises méritent plus leurs places dans le Pro-Tour que Milram.

L'année dernière Bouygues gagne 2 étapes sur le Tour, est placés plusieurs fois dans les sprints sur la Vuelta avec Bonnet, et ils ne sont plus en Pro-tour alors que pour moi Milram n'a pas fait grand chose l'année dernière.

Oui je veux bien mais l'Allemagne c'est quand même une plus grande nation du cyclisme que la France donc il mérite bien mieux que la seule équipe qui leur reste.

Milram a aussi un passé, surement plus glorieux que Bouygues, avec la Domina Vacanze qui avait avec elle en 2002 le Champion du Monde Mario Cippolini, avec aussi la Wiesenhof et surtout la Fassa Bortolo qui était une des équipes les plus victorieuses en son temps. 9 étapes sur le Tour de France, 17 sur la Vuelta et surtout 24 sur le Giro, c'est autre chose que les 3 petites victoires de Bouygues sur le Tour... Surtout en échappée y'a rien de glorieux.

Milram a gagné une étape sur la Vuelta avec Ciolek au sprint, alors le Bonnet il peut aller se remballer, puisqu'il n'a encore jamais gagné sur le Tour d'Espagne.

Oui l'Allemagne est, ou plutôt était une plus grande nation du cyclisme parce qu'en ce moment c'est pas vraiment le cas.

Ensuite pour moi, si Milram refait une année comme l'année dernière ils resteront pas dans le Pro-Tour, je ne comprendrais vraiment pas pourquoi.

Milram a un passé, certes mais le passé c'est le passé, au vu de l'année dernière tu peux pas dire qu'il est fait une grande saison quand tu vois les coureurs qu'ils ont comme Gerdemann, Ciolek ou d'autres. Et les 3 victoires de Bouyges certes c'est rien par rapport a toutes leur victoires mais eux ils gagnent quand même, même si c'est en échappés.

Et tu dis gagné en échappée il y a rien de glorieux, donc quand Contador gagne il y a rien de glorieux, Vino qui gagne sur les champs en solitaire il y a rien de glorieux non plus.

Et alors il n'a peut etre jamais gagné sur la Vuelta mais ça viendrais un jour j'en suis sur.

Contador gagne en montagne, c'est autre chose ça, il était dans le groupe des favoris et a réussi à s'imposer devant le groupe des favoris ou ce qu'ils en restent. Vino lui ne s'est pas échappée, il a attaqué dans le dernier kilomètre en punch comme le faisait Arnoult, Flecha, Museeuw, Bernucci ou Dekker en leurs temps. Il n'est pas parti depuis le début de l'étape.

Le passé c'est le passé, oui et non, si une équipe disparait alors qu'elle est là depuis au moins 1994 ou plus, ça sera plus triste ou plus navrant qu'une équipe qui a été crée après 2003 ou 2004.

Grimpator alias Contador va l'emporter haut la main sauf si il se réserve pour les échéances futures mais entre Paris Nice et le Tour, y'a beaucoup de temps il peut courir Paris Nice à fond pour l'emporter mais je verrais sinon un Vino en jaune à Nice c'est mon pari^^