Muré dans son silence lors de son passage à la barre, "Bob" Madejak est celui contre qui le procureur du tribunal correctionnel de Nanterre s'est montré le moins clément dans le cadre du procès Cofidis. Un an de prison dont quatre à six mois fermes ont en effet été requis contre le soigneur polonais pour infraction à la réglementation sur les susbtances vénéneuse, incitation et aide à l'usage de produit ou procédé dopant ou masquant. Les peines requises contre les sept coureurs sont beaucoup plus douces (trois mois à un an avec sursis) sauf David Millar pour qui a été demandée la relaxe.